Le mardi 5 novembre 2024, Sharon Weinblum, Déléguée générale de Wallonie-Bruxelles à Genève, a été invitée à partager sa vision sur la façon dont les nouvelles technologies façonnent l'infrastructure et la gouvernance des villes et affecte la vie des populations et les droits humains .
Quatre autres panélistes ont également participé à la discussion :
- Jovan Kurbalija - Responsable de la plateforme Internet de Genève
- Woohyun Kang - Deuxième secrétaire, Mission permanente de la République de Corée auprès des Nations unies à Genève
- Olivier Alais - Coordinateur du programme pour la technologie et les droits de l'homme, Union internationale des télécommunications (UIT)
- Tim Engelhardt - Chargé des droits de l'homme, Haut Commissariat des Nations Unies aux Droits de l'homme (HCDH)
Cet atelier était coorganisé par Global Cities Hub, la plateforme Internet de Genève et la Plateforme des droits humains de Genève (GHRP) dans le cadre de la sixième conférence annuelle de la GHRP.
Fondée en 2019, cette conférence vise à inclure la communauté internationale à Genève et au-delà dans les discussions autour des défis urgents en matière des droits de l'homme. L'édition 2024 a mis en lumière la connectivité entre les multiples domaines politiques traités à Genève et leurs implications sur les droits humains.
Points clés
Plusieurs interventions de cet atelier dédié à l'IA, la technologie et la gouvernance dans les villes intelligentes ont mis l’accent sur le fait que les réglementations internationales, mais aussi nationales, voire locales, sont nécessaires et se complètent pour permettre une protection des droits humains dans notre époque toujours plus connectée.
Comme l’a notamment souligné Madame Weinblum, les technologies ne peuvent être une fin en soi. Ainsi les villes intelligentes sont intelligentes seulement si les technologies sont au service des citoyens et du développement social. En Wallonie, l’intérêt général des populations est nécessairement pris en compte dans les innovations technologiques des villes, qui suivent les obligations européennes et intègrent des considérations éthiques dans l’utilisation des données, comme dans la Charte éthique des données de la ville de Namur . Par ailleurs, une ville intelligente requière une forte participation citoyenne afin d’être certains de répondre à leurs besoins et leurs inquiétudes, ainsi qu’une politique d'open data.
Des pratiques qui peuvent inspirer d’autres villes à utiliser les technologies de manière réfléchie et humaine, en donnant la priorité aux besoins et à la sécurité des citoyens !