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Stratégies pour lutter contre la désinformation et préserver la paix et la sécurité

Les intervenantes et intervenants de l'atelier "Désinformation, paix et sécurité"

La Déléguée générale Wallonie-Bruxelles à Genève, Mme Sharon Weinblum, a participé ce mercredi 27 novembre à l'atelier Désinformation, paix et sécurité organisé par l’Institut des Nations Unies pour la recherche sur le désarmement (UNIDIR) et l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Face aux désordres de l'information qui polarisent nos sociétés, qui poussent au cynisme, à la méfiance et au désengagement citoyen, cet atelier a rappelé que de nombreux acteurs luttent pour rétablir un écosystème de l’information plus sain.

Les intervenants ont tour à tour présenté :

  • L’enjeu de la désinformation sur la démocratie (Mme. Iris Boyer, Responsable de l’Observatoire, Forum Information & Democracy)
  • L’implication de la désinformation dans la médiation des conflits (Mme. Maude Morrison, Directrice adjointe, Conflits digitaux, Centre for Humanitarian Dialogue)
  • L’impact de la désinformation sur les opérations de maintien de la paix de l’ONU (M. André-Michel Essoungou, Spécialiste des affaires politiques, Service de l’intégrité de l’information, Département des opérations de paix)
  • Le désarmement et contrôle des armes (Mme. Sarah Grand-Clément, Chercheuse, UNIDIR)
  • La désinformation dans le domaine des droits humains (M. Scott Campbell, Spécialiste des droits de l’homme, Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme (HCDH))

Initiatives en Belgique francophone

Madame Sharon Weinblum a présenté plusieurs actions et initiatives en place en Belgique et particulièrement en Belgique francophone pour lutter contre la désinformation :

  • Un soutien aux médias indépendants, de qualité et en renouvèlement constant pour s’adapter à la façon dont les jeunes générations consomment l'information.
  • Des campagnes de sensibilisation pendant les élections et des programmes pour développer l’esprit critique des jeunes face aux contenus médiatiques, notamment grâce à la mise en place du Conseil supérieur d’éducation au médias.
  • Des initiatives pour débusquer les fausses nouvelles, comme le consortium européen de recherche lancé par un chercheur de l’UMons avec le projet AI4Debunk ou encore l’initiative belgo-luxembourgeoise Dinsinfocheck (Edmo Belux) auquel participe la rtbf.
  • Le cadre européen, dont le règlement sur les services numériques qui impose différentes obligations aux plateformes numériques et réseaux sociaux ou la loi sur l’IA qui impose d’indiquer lorsqu’un contenu a été manipulé ou généré par l’IA.

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M. Bertrand Levant, Chef du pôle intégrité de l’information de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) a également pu mettre en lumière les diverses initiatives prises au niveau de la Francophonie, suivi de l’ambassadrice de France pour le désarmement, S.E.Mme Camille Petit.

La désinformation représente un défi transversal nécessitant une approche multifacette à l’échelle internationale. Un consensus sur la définition de la désinformation est essentiel pour renforcer l’efficacité des mesures mises en place, d’autant que ce phénomène évolue rapidement. La transparence doit également être au cœur des actions afin de restaurer la confiance envers les sources journalistiques. Avec environ 80 participants, force est de constater que cette thématique est un enjeu grandement partagé à travers la Francophonie.